L'action de ce roman, fort agréable à
lire, se déroule entre Paris et Venise.
Il a surtout pour cadre, un magnifique
palais vénitien, dans lequel plane une légende. Légende, qui dévoilera,
petit à petit, ses mystères grâce à la ténacité, la pugnacité d'Alice,
héroïne de ce roman.
En effet, cette dernière n'a de cesse
d'en apprendre un peu plus sur la branche vénitienne de sa famille tout en
s'intégrant à la Cité des Doges.
C'est aussi pour Alice, l'apprentissage
d'une nouvelle vie, d'aller vers l'avant, de la liberté retrouvée ainsi que
la reconquête de ses enfants après un divorce, tout en s'installant
tranquillement dans une ville qu'elle découvre, qu'elle apprivoise petit à
petit.
Afin de mieux cerner les zones d'ombres
entourant le palais, Karine Lebert prend le parti de raconter les
péripéties, et, autres mésaventures de l'héroïne, et , de son aïeule (toutes
deux prénommées Alice), mais, à quelques siècles d'intervalles. En effet, la
première vit au XXIème siècle tandis que la seconde au Moyen Age.
D'ailleurs, le récit alterne entre les
deux époques, et, l'on passe sans problème d'un siècle à l'autre. Cela
permet ainsi, de mieux comprendre les motifs qui font que la demeure
ancestrale d'Alice soit hantée depuis le Moyen Age.
Comme je le disais plus haut, il s'agit
d'un roman facile, et, agréable à lire, aux multiples rebondissements. On
passe un excellent moment de détente en compagnie des divers personnages
sortis tout droit de l'imagination de Karine Lebert, même si le dénouement
n'en ait pas vraiment un.
Et oui, l'action rebondit d'une façon
spectaculaire dans le tout dernier paragraphe, appelant ainsi une suite. Y
en aurait-il une de prévue ? En tout cas, la fin donne l'impression que
oui.